Les entrepreneurs et le mécénat : une alliance qui vaut de l’or!
Le mathématicien, physicien et philosophe français André-Marie Ampère l’a dit : « Je posséderais tout ce que l’on peut désirer au monde pour être heureux, il me manquerait tout le bonheur d’autrui. » De nombreux philanthropes pourront se retrouver dans cette approche philosophique.
Même si la philanthropie trouve son premier souffle dans une motivation propre à chacun, elle peut également s’exprimer de façon massive, collective, à l’échelle d’organisations de toutes tailles. Et c’est heureux que celles-ci apportent ainsi leur contribution, notamment aux organismes à vocation culturelle ou artistique puisque ces derniers doivent tous, sauf exception, relever des défis de financement. Au Canada, le financement de ce type d’organismes provient de trois sources principales : l’autofinancement (vente de billets, droits d’entrée, adhésions, etc.), les subsides gouvernementaux (aux niveaux fédéral et provincial) et le secteur privé (personnes, entreprises et fondations). L’acte philanthropique ne se limite toutefois pas à un soutien de nature pécuniaire puisque la participation de bénévoles représente aussi une contribution de taille, sur laquelle comptent de nombreux organismes.
Si la communauté culturelle reconnaît que la survie de ses activités est tributaire de ces bons offices, elle reconnaît aussi volontiers toute l’étendue de ce soutien, notamment lorsqu’il est issu de la communauté des affaires. Mme Danièle Drolet, directrice de l’administration à La Manufacture/Théâtre La Licorne, souligne l’importance de cet engagement, qui va bien au-delà de la simple survie des organismes culturels : « Il est heureux que la communauté des gens d’affaires se sente de plus en plus concernée par les arts et qu’elle s’y implique activement, explique-t-elle. La question de l’appui financier est bien sûr importante pour que les organisations artistiques puissent réaliser leurs mandats et poursuivre leurs activités, [mais] l’appui des gens d’affaires, des mécènes et des entreprises contribue également à la reconnaissance de la valeur intrinsèque de l’art et de sa fonction au sein de notre société. » En effet, il n’est pas seulement question d’argent; bien souvent, le mécénat met en lumière l’expression artistique et culturelle dans toutes ses dimensions, permettant à tout un chacun d’y apporter une attention plus appuyée.
Aujourd’hui, nombre d’entreprises ont choisi de soutenir des organismes sans but lucratif, à vocation culturelle ou autre. Le cabinet Richter ne fait pas exception puisqu’il apporte chaque année sa contribution à un grand nombre d’initiatives et d’organismes de bienfaisance tels que la Campagne Centraide, la Fondation des étoiles, la Croix-Rouge canadienne, l’Hôpital de Montréal pour enfants ou encore le Réseau de Cancer de la Prostate Canada (RCPC). De plus, la Fondation Charitable Richter remet chaque année plus de 1 M$ en dons à divers organismes, en plus d’engager la participation de tous ses collaborateurs durant sa Journée de bénévolat annuelle.
Faire œuvre de mécène ou effectuer un don, en temps comme en argent, n’est pas seulement apporter son soutien : c’est aussi participer aux mille et un mouvements qui constituent notre société. C’est un geste puissant, qui doit entrer en cohérence avec nos valeurs. Et c’est un geste donc chacun a les moyens.
Cet article a été publié dans la revue Action Canada-France.